Ce week-end se déroulait le Challenge Vallée de la Drôme un Festival du Trail. Johann Galois avec seulement 62 autres coureurs avait choisi de relever le défi des Aventuriers Du Bout de Drôme 123km, soit 3 marathons d’affilés et en rajoutant 6400 D+ et d’y écrire “son histoire” personnelle.
Départ samedi 12 mai à 0h30 de CREST pour notre “Jojo”.
C’est 23:17:55 plus tard que Johann retrouvait la cité crestoise et coupait une ligne d’arrivée mythique tant désirée depuis des hectomètres et des hectomètres.
Bravo et Respect Monsieur Johann Galois
Mais revivre cette folle journée des Aventuriers Du Bout de Drôme, c’est bien mieux avec Johann :
En décidant de m’inscrire il y a quelques mois au aventuriers du bout de la Drôme certains mon dit que j’étais un grand malade ( avec le recul je m’aperçois qu’ils avaient raison)😂
Une course très compliqué de part sont dénivelé et ces passages techniques.
Les 15 premiers km ne sont pas agréable je suis très tendu aucune sensation .
1er ravito je discute 2 mn avec les copains et Laetitia , gael et là aussi je mange un morceau et hop je file.
Km 19 bam un mur, les bâtons ne s’ervent à rien je m’agrippe au arbre pour monter, c bon je suis chaud !! Sans suis un vrai labyrinthe taillée à travers le buis , moment un peu irréel à la frontale !
Km 25 ravito Laurent me file une loupiote de secours la mienne viens de me lâcher 😣 je repars.
J’y vois beaucoup moins mais ça va le faire.
Un long faut plat descendant me permets d’allonger l’a foulée trop content d’avoir des bonnes sensations mais un coup d’œil à la montre me rappelle à l’ordre, la course est encore longue.
Km 34 plan de baix le jour commence à pointée , enfin . Je discute 2 mn avec Stéphane qui vient d’arriver.
Les km s’enchainent je cours souvent tout seul j’en profite pour regarder le paysage .
Km 60 piegros la Clastres contrôle médical obligatoire , ras
je m allège un peu pour la journée mange un morceau j’échange avec quelques coureurs quelqu’un me dit que c vraiment là que la course commence ( ha bon et ce qu’on vient de faire c’etait quoi , l’échauffement ?) Je repars.
Pas de la Motte il est 11h30 l’estomac va bien je peux manger comme il faut les copains sont toujours là, ils assurent grave. J’embarque un maximum d’eau et de barre la suite est annoncé comme très chaud ! Bérenger m’accompagne un petit moment c cool
J’attaque une vallée somptueuse un petit single ombragé dans la forêt avec par ci par là une vue dégagée , le Vercors est vraiment magnifique qu’elle pieds j’en profite au maximum !!
Les réjouissances commence , ça monte , on est sortie des bois il fait chaud , le ravito ce fait attendre .
Enfin j’aperçois la ferme de gausse , je rentre on est bien à l’intérieur il fait frais ça donne envie de rester. Les bénévoles sont super gentils ont discute de la suite ( 2 pique à 1500m j’ai pas envie)
J’attends un coureurs pour repartir histoire de faire un bout de chemin ensemble et de rester motivé mais je le perd rapidement le moral en prend un coup .
Ça monte ça monte je me demande vraiment ce que je fou là !
Ça y est j’arrive au sommet du grand Delmas il y a du vent et j’ai un peu froid je longe la crête un moment , ça remonte ( put…en faite c’était pas le sommet) ce coup ci j’y suis , vu à 360 degrés c superbe mais trop fatiguée pour en profiter. Dans la descente une famille me demande la distance de la course et je suis obligé de leur répéter 2 fois 😂😂 je jète un coup d’œil au trois bec en face de moi, va falloir y monter ! La descente est longue et techniques , j’essaye de rester vigilant, c long.
D’un coup un “allez Jojo” raisonne au loin c Yves qui est venu à ma rencontre avec gael( les pauvres m’attendent depuis plusieurs heures) au ravito il y a aussi Karinetgreg je suis content de voir tous le monde. Je bois une soupe discute un bon moment me change reprend la frontale pour attaquer la deuxième nuit et repars le pas de picourere m’attend !!
Dernière grosses difficultés , je connais un peu quoique dans mes souvenirs c’était moins dur. Au pied des marches je range mes bâtons et prends le temps de poser mes pieds comme il faut ( plus très lucide la chute serait désastreuse ) en haut il y a du brouillard et il fait froid , je me force à courir mais l’envie n’est plus là. Controle de dossard à la laveuse et je redescend .
Une grande combe de plusieurs km très sombre dans les bois(encore un décor surréaliste ) c plein de cailloux impossible de courir, j’en ai vraiment marre !
Ravito j’ai 110km au lieu de 104, ça va être plus long que prévu 😥 les copains et Laeti sont toujours là , j’ai vraiment de la chance !
C de plus en plus dur je grelotte par moment et le moral est au plus bas . Je m’accroche comme je peux.
Dernier ravito, je ne peux plus rien avaler j’ai mal de partout.
Les derniers km seront un supplice 😖 j’appercois les lumières de Crest mais ça ne se rapproche pas ( à croire que quelqu’un fait exprès de reculer l ‘arriver )
Une inscription au Sol “arriver 900m” je traverse la départementale encore quelques mètres et ça sera la délivrance.
Espace Soubeyrand , je monte sur l’estrade , ça y est je suis Finisher de mon premier Ultra 129km et 6700 D+ le bonheur m’envahit mais je me demande quand même si je ne suis pas allée trop loin.
Le mental est une chose mais ne faut il pas écouter sont corps par moment ? A méditer pour les prochainsJe souhaitais vraiment partager mon expérience alors voilà c chose faite, j’espère que je n’est pas fait trop long 😉
Encore merci pour le soutien logistique des copains de ma petite femme et de mon fils sans qui ça n’aurait pas été pareil !
Je crois qu’il ne reste plus qu’à passer au rasage 😂